Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

lundi 1 juillet 2013

Décoder la Chine par la photographie I : Cixi

Cixi avec des tubes pour protéger ses ongles (Xunling)

Peut-être qu'on se souvient d'un billet sur Bruno Barbey de début février 2013 à la suite d'une visite à la Galerie Beaugeste. Comme il n'y a pas de hasard, nous avons reçu une invitation :

SwissCham Shanghai is delighted to invite you to:
中国瑞士商会诚挚邀请您
How to decode contemporary China through the history of Chinese photography
 By the art director of Beaugeste Gallery Mr. Jean Loh

Jules Itier
Jules Itier




























Nous avions aimé son enthousiasme et l'étendue de ses connaissances qu'il avait partagées avec nous, nous avons donc répondu positivement à l'invitation.
 
Ellen Thorbecke
Il avait structuré sa présentation en trois parties, je vais en faire de même pour éviter l'indigestion. Il nous a également indiqué que trois femmes ont offert aux photographes de leur époque l'occasion de briller et de les faire briller. La première d'entre elle est l'impératrice douairière Cixi.

Felice Beato
L'histoire de la photographie en Chine trouve ses origines tout de suite après la création même de la photographie en 1838. C'est d'ailleurs une époque où bon nombre de photographes européens débarquèrent à Macao.

John Zumbrun
Au cours des années 1850, plusieurs photographes occidentaux eurent l'idée de s'unir pour fonder divers studios photographiques implantés dans les villes près des côtes, mais très vite, ils rencontrent différents obstacles avec leurs assistants chinois et la prépondérance de la concurrence locale.

Lang Jinshan
Lang Jinshan
Vers la fin du XIXe siècle, une très grande partie des principales villes du pays disposaient de studios photographiques dans lesquels la catégorie de la population moyenne de la Chine obtenait la possibilité de se faire tirer le portrait, notamment au lors des grands rassemblements familiaux. Les photographes chinois, autant que les artistes occidentaux, rivalisaient d'ingéniosité pour immortaliser le quotidien des rues, en soulignant les éminents conflits, en capturant les personnages importants. Ce qui fait que beaucoup de Chinois disposant d'un revenu assez élevé se prêtèrent au jeu de la pose et finirent par adopter la photographie an guise de passe-temps. Même l'honorable impératrice douairière Cixi demanda à être photographiée à raison de plusieurs fois dans l'année.

Sydney Gamble
D'autres informations se trouvent sur

Zhuang Xueben

Sam Sanizetti

2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup ce que fait Lang Jinshan, je trouve très doux et sensible...

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    1. On attribuerait presque ses photos à de la peinture traditionnelle chinoise. Celle de Sydney Gamble est aussi une photo qui me plaît beaucoup.

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