Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

mardi 29 mai 2012

Révolutionnaires et écrivains : Hongkou

 



Départ dans le grand parc Lu Xun, au pied
du stade de Hongkou
Notre promenade du stade de Hongkou
à Duolun Lu



 C'est sur les traces de Lu Xun que nous nous sommes mis en route, en plusieurs étapes, c'est un peu ce qui arrive quand il y a beaucoup de choses à voir, on prend notre temps.


Surprise, sa tombe était en travaux.
Heureusement que nous avons pu apercevoir sa
statue derrière les bâches, nous étions au bon endroit.




















Dans ce parc, nous aurions de nouveau pu y passer la journée. Mais, cette fois, il fallait garder le cap, coûte que coûte.

Non, on ne fera pas appel à ses services
pour se faire remettre en état!
Non, nous ne succomberons pas à la
tentation de regarder les lotus pousser!



En sortant du parc, de part et d'autre, nous sommes en dehors des concessions. Hongkou est devenu par les hasards des pactes du début du XXe siècle un vrai quartier international, même s'il n'en portait pas le non, les Chinois se frottaient aux Américains, Européens, Juifs, Japonais, Eurasiens ou même aux Sihks. Pourtant, au début des années 30, la majorité des habitants du coin étaient japonais.

D'abord, une petite boucle pour faire connaissance avec Li Bailie, là où il a habité, un lilong bien paisible.






















On est en droit de se demander qui est Li Bailie. S'il est vrai qu'une maison porte une plaque à son nom, ce martyr de la révolution ne fait pas le plein sur internet. Même Wikipedia n'a pas la moindre page sur lui. Ça ne vaut pas vraiment pas la peine d'être un martyr. Pourtant il  survécu à la longue marche de 1934 et a été envoyé à Shanghai comme opérateur radio clandestin. Il a été capturé trois fois, la dernière fois lui ayant été fatale en 1949.

Notre promenade a repris de l'autre côté du parc, dans ce quartier loin des influences internationales. Les maisons ont toutes les caractéristiques des constructions de Shanghai d'avant, des briques grises et des briques rouges en guise de décoration dans les étages supérieurs, des vérandas ouvertes (que nous ne voyons que partiellement). Et une vraie population, bien chinoise. Où est la mégalopole de 23 millions de gens, alors que nous avons l'impression de nous trouver dans un village?


Il semble être d'un autre temps








C'est par là que nous avons vu pour la première fois un coiffeur qui opère à ciel ouvert (mais qui n'aime pas les photos, respectons). Et une rue qui se termine en marché.




 



Comme c'était l'heure de l'apéritif, ça tombait plutôt bien que Duolun Lu, toute refaite et pimpante soit juste à côté!


2 commentaires:

  1. Waouh, superbes maisons! Effectivement, on ne croirait pas que ce quartier se trouve dans une énorme ville comme Shanghai!

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    1. Depuis ce tour, le quartier a délogé la Concession américaine de ma place N°1, c'est tout dire...

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