Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

mardi 8 novembre 2011

Pourquoi Palawan?




Bonne question!

Le Nouvel An chinois approche, on a tellement froid à Shanghai.  Dehors, normal, mais dedans aussi avec les courants d'air et les climatisations devenues chauffages qu'on enclenche dès qu'on entre dans une pièce et cette foutue chaleur qui monte vers le plafond alors qu'on est au sol. On les met à 24°C et on arrive péniblement à 17°C. Non, nous ne sommes pas des pauvres, à part ceux qui ont le chauffage au sol, on est tous à la même.

Si nous avons une semaine de vacances, ce ne sera certainement pas pour aller chercher du encore plus froid au nord, Wulumuqi, Hohot ou Harbin sont recouverts de neige et ont plongé dans les -20°C, quand il fait bon. Donc le sud. Le seul endroit dans ce pays où les températures sont acceptables est Hainan où notre escapade n'avait pas été  couronnée de succès.

En vert, les zones considérées
comme sûres, en orange et en rouge
celles qu'il faudrait plutôt éviter
Allons donc voir plus loin, du côté des plages de rêve. Sauf que Bali ou Bornéo, ce n'est pas exactement la porte à côté. On croit, parce qu'on a bougé vers l'est, que tout est à portée d'avion. Du tout. Le pays le plus proche qui offre des plages de sable blanc et une mer pleine de poissons est les Philippines, ce qui ne ravit pas immédiatement Fred qui déclare"autant aller à Ciudad Juarez!" Il faut ensuite trouver un bon nombre d'arguments pour essayer de le faire changer d'avis. Heureusement, plusieurs de mes camarades d'école sont déjà allés aux Philippines (et rigolent bien à la remarque de Fred, sauf les Mexicaines qui ne la trouvent absolument pas drôle), ils ont aimé et surtout sont revenus vivants. Ils m'envoient des photos, des sites, me prêtent des guides et Fred, peu à peu, revoit son jugement. Ouf!

C'est l'île de Palawan qui nous attire, une zone naturelle, protégée, pas d'énormes hôtels ou de tourisme de masse, enfin surtout au nord de l'île autour de El Nido. parce que dans la capitale, Puerto Princesa, il doit y avoir des hôtels, des touristes. En tous cas c'est là qu'on trouve la seule machine ATM (pour retirer du cash) de l'île. On aura donc avantage à bien planifier notre séjour.


Si je vais sur le site de France-Diplomatie, je trouve néanmoins des informations peu rassurantes, par exemple :
El Nido est au nord de l'île. Il y a un aéroport privé là.
Et un autre au nord de Taytay,
enfin l'aéroport principal à Puerto Princesa
  • La criminalité générale et les enlèvements sont chaque année en augmentation sur tout le territoire philippin à l’approche des fêtes de fin d’année et pendant cette période.
  • Le 15 novembre 2010 une grenade a explosé dans un centre commercial de Parañaque (agglomération de Manille) faisant cinq blessés.
  • Le 21 octobre 2010, une bombe a explosé dans un bus de la province de North Cotabato (Mindanao) faisant 10 morts et 30 blessés.
  • La prise d’otage intervenue le 23 août 2010 à Manille qui a coûté la vie à neuf personnes a été commise par un forcené agissant de manière isolée.
C'est donc mieux de se tenir les pouces pour que rien ne nous arrive, et surtout toujours mieux que Ciudad Juarez!

Mais qu'est-ce qui nous attire tant que ça? A voir les photos sur internet, c’est juste le paradis, et je pèse mes mots. Et il va faire CHAUD!
 .







Et, cerise sur le gâteau, nous croyons avoir déniché près d'El Nido un hôtel de carte postale Dolarog.

Manquent plus que les vols. Pour des routiniers des aéroports comme nous, on se dit "pas de souci". Tu parles! Shanghai - Manille, ça va, vol à minuit trente. Depuis Manille vols sur Puerto Princesa puis, nous dit le guide, 6 à 8 heures de route. Fred fait la grimace, sur six jours quasi deux jours de transport, pas terrible. Autre option depuis Manille, vol direct sur El Nido avec compagnie privée sur aéroport privé. Sauf que cette compagnie transporte d'abord les clients de deux hôtels très chics posés sur deux îles différentes de la région. Alors, si les clients des hôtels remplissent le petit coucou, il ne reste pas de place pour les autres passagers. Il faut s'inscrire et ne pas s'attendre à une réponse avant la semaine qui précède le départ. Enfin, dernière possibilité, vol sur l'aéroport de Taytay, puis 1h30 de route.

Pas trop de stress






Le port près de notre hôtel


Suspens... qu'allons nous décider? Cinq jours avant  le départ, pas de réponse de la compagnie privée ITI. Ne répond pas aux mails. Tournons-nous vers SEAIR qui dessert Taytay. Il reste des places, c'est parti!





 

L'aéroport

Dans les rues de Puerto Princesa

Suite au prochain numéro...

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