Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

samedi 6 août 2011

Tous des sauvages?

J'espère qu'au fil de ces chroniques j'arrive à dessiner combien cette Chine et ces Chinois sont attachants. Bien sûr, c'est une Chine "moderne" et plutôt ouverte que je connais, Shanghai étant LA ville "internationale" de l'Empire du Milieu. Bien sûr, il doit bien y avoir un ou deux Wang ou Zhang qui m'énervent, un ou deux Li ou Chen qui ont de la peine à tolérer des étrangers dans leur entourage. Bien sûr...

Mais en général, leur envie d'aller vers l'autre est très surprenante. Je suppose que, dans notre petite Europe, nous sommes en contact permanent avec des gens d'autres provenances. En Chine, la majorité des étrangers sont ... des Chinois, les migrants sont eux aussi des Chinois. Alors quand les lao wai (étrangers) se promènent, ils attirent les regards et les appareils photo sont rapidement dégainés.

A la Cité interdite de Beijing, nous photographions les vestiges du passé
et nombreux sont ceux qui nous immortalisent

... et c'est parfois l'occasion de se faire un nouveau pote!
 
A la Cité interdite toujours, chacun le sien

Sur le Bund, quand on se fait prendre pour un basketteur

Des photos oui, mais aussi en profiter pour faire connaissance


A Zhouzhuang, se faire photographier par et avec de belles jeunes filles
pour booster son ego


A Beijing aussi, surtout quand on se colle très près de la blonde étrangère
Et à Shanghai, les étrangers créent quasi l'émeute tant les Chinois ont envie de converser avec eux (à People's Square). Les plus téméraires ou les plus doués en langues mobilisent l'attention, les autres regardent avec curiosité.



Ce qui me fascine c'est que la plupart d'entre eux ne sont jamais sortis de leur pays et auront certainement peu l'occasion de le faire, les demandes de visas étant un véritable parcours du combattant. J'ai cru comprendre qu'ils ne peuvent se rendre sans visa qu'au Sri Lanka et dans un pays d'Afrique ("où il y a toujours la guerre, alors qui voudrait y aller?"). C'est donc chez eux qu'ils profitent de rencontrer les étrangers.

1 commentaire:

  1. Ahahahah, mais c'est trop drôle de voir "les jeunes" de la video en pleine conversation, génial! Je me sentais telle une star là-bas!! ;-) Bon, pour être honnête, on fuyait aussi certaines personnes, parce que sinon on aurait pu rester des heures à sans bouger!

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